1 article sur notre chantier de désamiantage et de rabotage de 8 km d’enrobés sur l’Autoroute A16 est paru dans la Voix du Nord, en voici le contenu :
Désamiantage apparent sur la chaussée
BOURBOURG En chantier depuis plusieurs semaines, l’A16 est une véritable fourmilière où le bitume est cassé afin d’être désamianté.
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LES FAITS
*Des travaux en cours Dans le cadre du programme de réhabilitation de l’autoroute A16, la Direction Interdépartementale des Routes Nord (DIRN) a engagé des travaux à partir de la commune de Bourbourg dans le sens Boulogne-Dunkerque.
*Dates clés Ils ont débuté le dimanche 22 octobre à 20h et se poursuivront jusqu’au samedi 18 novembre 2017 à 2h, de jour comme de nuit. Ils engendreront des ralentissements de circulation.
Des hommes en blanc, le visage et le corps recouverts. Des camions, et des engins en file indienne. Le tout dans la brume matinale. La scène est frappante, digne de « 1984 » de Georges Orwell. Pourtant, la réalité nous rattrape. Ces hommes sont bien là, le long de l’A16, sur près de 8km. Pourquoi ? Afin de désamianter la chaussée.
La Direction Interdépartementale des Routes est formelle : « L’enrobé de cette section a effectivement la particularité de contenir de l’amiante englobé de bitume ». Le macadam actuel date des années 90, époque où l’amiante était encore utilisé. « Cela permettait de renforcer le matériau. » Mais les normes ont changé et l’asbeste – l’autre petit nom de l’amiante – est considéré comme toxique.
AUCUN DANGER
D’où l’uniforme blanc. « Les travaux d’évacuation et de préparation de surface sont conformes aux mesures de précaution indispensables pour la protection du personnel chargé des travaux. », poursuit la DIR. Pourtant l’amiante vole. La poussière peut s’infiltrer plus facilement dans les poumons des usagers de la route qui ne sont pas protégés.
Oui mais…
« Pour empêcher toute émission de poussière amiantée dans l’air, le personnel chargé des travaux effectue un rabotage sous arrosage. Les modalités d’intervention ont été déclinées dans un plan de retrait validé par l’inspection du travail de telle sorte que l’exécution des travaux soit réalisée dans le strict respect de la règlementation. » Les automobilistes n’ont donc pas trop de soucis à se faire à l’approche de ce chantier dont la procédure est plus lourde qu’un chantier classique. Le coût de ces travaux n’est pas révélé, mais il serait huit fois plus onéreux qu’un chantier « normal ».
Rédacteur VDN MANON CRUZ
